Le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) est un processus qui répond au principe de participation dans les initiatives de développement, il vise d’une part, à associer les parties prenantes aux décisions et actions des projets d’investissement et d’autre part, à anticiper sur des risques et impacts environnementaux et sociaux des projets d’investissement que la Banque mondiale appuie. Il s’inscrit dans la vision du développement durable et dans la politique environnementale et sociale de la Banque mondiale pour le financement des projets qu’elle appuie. Le MGP a pour but de favoriser une collaboration ouverte et transparente avec les parties concernées par le projet en vue de prendre en compte leurs préoccupations dans les décisions et actions du projet et de résoudre à l’amiable les éventuels problèmes d’impact environnementaux et sociaux qui peuvent résulter de l’exécution du projet. C’est une initiative de bonnes pratiques internationales, notamment de respect des droits de l’Homme et de devoir de responsabilité, vivement recommandée par la Banque mondiale. Le présent document de mécanisme de gestion de plaintes servira de guide d’enregistrement, de traitement et de diffusion des données relatives à la gestion des plaintes pour le projet PHASAOC. Il permettra d’optimiser la mobilisation des parties prenantes et de maintenir la communication avec eux dans le cadre de l’exécution du projet PHASAOC. La mise en place du MGP du PHASAOC marque la volonté de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) d’assurer une gestion éthique et transparente des activités du projet permettant aux parties prenantes, notamment les communautés à la base, de s’exprimer librement sur les éventuels griefs des interventions du projet, en termes d’impacts sociaux surtout, en vue de faciliter leur règlement à l’amiable. L’UGP s’engage ainsi à répondre aux attentes des parties prenantes en vue de rectifier si nécessaire, les décisions et les activités du projet. Ce document du MGP s’adresse particulièrement aux acteurs de mise en œuvre des activités et aux parties concernées par les réalisations du projet y compris les prestataires de services d'appui technique, les organisations non gouvernementales, les organisations communautaires, etc. L’Unité de gestion du PHASAOC s’engage à mettre à jour périodiquement le mécanisme de gestion des plaintes et à rendre compte régulièrement de son fonctionnement. Enfin, l’UGP s’engage, à mettre à disposition les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour l’atteinte des objectifs du mécanisme de gestion de plaintes du PHASAOC.
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Dernières nouvelles
Diffusion des données statistiques au Bénin : l’INStaD et la commission de l’UEMOA se donnent la main pour la migration vers la nouvelle version du portail Open Data
Le Bénin abrite du 7 au 11 juin 2025 un atelier de formation pour la mise à jour de la plateforme conventionnelle Open Data de diffusion du Système Statistique National. Coorganisé par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) et la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), il vise à préparer la mise en place de la version SDMX 2.0 du portail des données ouvertes du Bénin.
En effet, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités sur le standard SDMX de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui vise à doter les pays du continent d’un portail Open Data, pour faciliter l’accès des statistiques officielles au grand public.
Au cours de l’année, la BAD a lancé la nouvelle version 2.0 de ce portail, qui prend en compte les exigences de la norme SDMX (Statiscal Data Management eXchange), afin de faciliter l’échange des données et la communication inter-plateforme. L’atelier de Cotonou constitue donc une étape importante pour la migration du Bénin vers la nouvelle version de la plateforme Open Data.
Procédant à l’ouverture des travaux, Monsieur Jules DAGA, Directeur Général Adjoint de l’INStaD, représentant le Directeur Général, a souligné l’importance de cet outil. « La norme d'échange de données et de métadonnées statistiques (SDMX) s'est imposée comme une solution transformatrice, permettant l'échange efficace de données, l'automatisation et l'intégration dans les systèmes statistiques nationaux, régionaux et mondiaux. L’Afrique a donc le devoir d’être au rendez-vous de ces évolutions et le Bénin ne peut s’en soustraire », a-t-il indiqué.
Cet atelier réunit les membres du réseaux « Open Data du Bénin » composé des cadres de l’INStaD et ceux de certaines structures sectorielles dont dix-neuf (19) autorités statistiques ministérielles et six (06) Directions Générales.
Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de Juin 2025
En juin 2025, le niveau général des prix a enregistré une baisse pour ressortir à 103,2 contre 103,3 un mois plus tôt, soit une variation de -0,1%.
Ce ralentissement mensuel de l’indice est essentiellement imputable à la diminution des prix des biens de la division de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-0,7%). Les principales sous-classes de biens dont les prix ont contribué à cette diminution sont :
- « Agrumes » (-2,9%), liée à la saison de l’orange et du citron ;
- « Huiles végétales » (-2,9%), en lien avec l’amélioration de l’offre de l’huile de coton ;
- « Céréales » (-0,9%), à la faveur du déstockage du maïs.
L’évolution observée sur le mois a été modérée par l’augmentation des prix de la division « Transports » (+2,2%) notamment au sein de la sous-classe « Essence » (+5,7%). Cette hausse est liée à l’essence kpayo dont l’offre a baissé au cours du mois.
L’inflation sous-jacente c’est-à-dire, celle obtenue en dehors des phénomènes perturbateurs liés aux produits saisonniers et énergétiques est ressorti en juin 2025 à 101,5 contre 101,7 un mois plus tôt.
Du point de vue de la provenance des produits, en variation mensuelle, les prix des « Produits importés » ont crû de 1,1% contrairement à ceux des « Produits locaux », dont les prix ont diminué de 0,5%.
Le taux d’inflation en moyenne annuelle est ressorti à +1,1% à fin juin 2025 contre 1,0%, soit une hausse de 0,1 point de pourcentage. Cet indicateur de convergence au sein des pays de l’UEMOA est obtenu en faisant le rapport de la moyenne des indices des douze derniers mois et la moyenne des indices des douze mois qui les précèdent. Il résulte de 24 mois d’observation des prix à la consommation (confère tableau 4).
Indice des prix à la consommation 2025
Nom du fichier
Taille
Date
6. IHPC_annee_2023_juin_2025.docx
3.98 MB
2025
5. IHPC_annee_2023_mai_2025.docx 3.97 MB
2025
4. IHPC_annee_2023_avril_2025.docx 3.96 MB
2025
3. IHPC_annee_2023_mars_2025.docx 3.95 MB
2025
02. Indices_division_global_raccordés_1998-2024.xlsx 73.48 KB
2025
2. IHPC_annee_2023_fevrier_2025.docx 3.94 MB
2025
01. Note_d'information_utilisateurs_IHPC.pdf 2.45 MB
2025
1. IHPC_annee_2023_janvier_2025.docx 1008.97 KB
2025
ARCHIVES - Indice des prix à la consommation 2007-2024
IHPC_2007_2017
Indices du Chiffre d'Affaires (ICA) du premier trimestre 2025
Au premier trimestre 2025, l’ICA Commerce affiche une hausse de 4,2% par rapport à un an plus tôt, tiré principalement par le « commerce de détail » (+4,2%) et le « commerce et réparation d’automobiles et de motocycles » (+17,1%). De son côté, le « commerce de gros et activités des intermédiaires » est en légère hausse en glissement annuel (+0,7%).
Quant à l’ICA dans les autres services, il est en hausse de 12,6% au premier trimestre 2025 par rapport au même trimestre de 2024, porté par les branches « transport et entreposage » (+5,8%), « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (+68,2%), « information et communication » (+9,9%) et « activités pour la santé humaine et l’action sociale » (+31,7%).
L’INDICE DE PRIX DE PRODUCTION DE L’INDUSTRIE (IPPI) du premier trimestre de l'année 2025
Au premier trimestre 2025, les prix de la production industrielle ont progressé de 0,3% par rapport à un an plus tôt. Cette hausse est en lien avec la hausse des prix de production dans les industries manufacturières (+0,4%), notamment dans les industries des matériaux minéraux (ciment) (+2,9%). Il est à noter que par rapport au premier trimestre 2024, les prix à la production ont été en baisse (-1,0%) dans les industries métalliques.
What Is Ikea Montreal?
Ikea Montreal is an example of Scandinavian design, where customers can buy housewares and ready-to-assemble furniture. The store has a warehouse-like atmosphere, allowing customers to see products in their entirety. Some stores are incredibly spacious, and you can spend hours browsing the store's extensive selection of furniture, housewares, and accessories. But, what exactly is Ikea Montreal? Read on to find out what you can expect from a visit.
Whether you are buying a new bed or a new sofa, you can rest assured that IKEA will have a design that suits your taste and budget. It has a huge selection of Scandinavian furniture at reasonable prices. It's also worth noting that kids can run around the store freely. Although you don't get any personal service from an IKEA cashier, the experience is pain-free. The store also offers tasty foods.
The largest ikea montreal store in North America, Ikea Montreal has expanded from 237,000 square feet to 469,694 square feet. The warehouse is more than double the previous store's space and allows for twice as many products to be sold and taken home. The new store has 1407 parking spaces, 600 restaurant seats, 48 cash lanes, and two full home settings. It's no wonder that the store is one of the biggest in North America.
One of the top-selling products at IKEA Montreal is the Rigga Clothes Rack, which has a separate area for footwear, shelves, and hanging space. This rack is completely adjustable and costs only $15. However, if you're looking for something more versatile, consider checking out the KALLAX shelf unit collection. These units come in a variety of sizes and can even double as a desk! The store also offers affordable furniture, so you don't have to break the bank.
INDICES DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE (IPI) du premier trimestre de l'année 2025
La production industrielle est en hausse (+6,1%) au premier trimestre 2025 par rapport au même trimestre de 2024. Cette performance est en lien avec la bonne tenue des activités extractives (+15,1%) et des industries manufacturières (+6,5%) qui sont soutenues par les industries textiles (+26,9%) et métalliques (+14,5%). Toutefois, l’activité industrielle a été ralentie par la baisse notée dans la production et la distribution d’électricité et d’eau (-0,6%).
Les Grands Traits du Commerce Extérieur du Bénin en 2024
Dans un contexte de mondialisation et d’intégration des marchés où le Bénin est en interaction avec ses partenaires commerciaux, les flux commerciaux du pays ont connu de fortes variabilités dans le temps. L’analyse des échanges du Bénin avec le reste du monde pour le compte de l’année 2024 révèle des faits marquants qui se présentent ainsi qu’il suit :
- le déficit commercial a sensiblement baissé, passant de 1 636,4 à 1 215,7 milliards de FCFA entre 2023 et 2024, soit une chute de 25,7% ;
- le montant des exportations se chiffre à 674,7 milliards de FCFA, contre 2 136,0 milliards de FCFA d’achats à l’extérieur, soit un taux de couverture de 35,7% ;
- les ventes de biens à l’extérieur ont connu une hausse de 5,5% et les achats à l’étranger ont chuté de 16,9% par rapport à 2023 ;
- pour les ventes à l’étranger, l’Asie est la première destination avec 68,2% de la valeur totale. L’Afrique (15,1%) arrive en deuxième position devant l’Europe (10,8%) ;
- pour les achats à l’étranger, l’Asie (42,2%) occupe la première place devant l’Europe (28,4%) et l’Afrique (21,4%) ;
- les exportations du Bénin vers les autres pays de l’UEMOA ont connu une diminution de 30,2% par rapport à 2023. De même, elles sont en baisse de 11,9% au niveau de la zone CEDEAO en 2024, malgré la croissance enregistrée des exportations du Bénin vers le Nigéria et le Ghana en 2024 respectivement de 92,5% et de 93,4% ;
- le « coton, non cardé ni peigné », vendu pour un montant de 303,6 milliards de FCFA, occupe la première place des ventes à l’extérieur, viennent ensuite les « graines et fruits oléagineux,… » pour une valeur de 61,2 milliards de FCFA ;
- le « riz » est le premier produit acheté à l’extérieur (428,5 milliards de FCFA) et est en augmentation de 8,2% par rapport à 2023. Il est suivi des « huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux… » (10,8%) et des « médicaments… » (3,5%) ;
- les dix (10) partenaires les plus représentatifs dans les exportations du Bénin en 2024 sont le Bangladesh (43,2%), l’Inde (7,8%), le Pakistan (6,8%), le Danemark (6,2%), les Etats-Unis (5,4%), la Chine (4,2%), le Tchad (3,2%), le Nigéria (2,8%), les Emirats Arabes Unis (2,7%) et le Togo (2,3%);
- les dix (10) partenaires les plus représentatifs dans les importations du Bénin en 2024 sont l’Inde (17,6%), la Chine (12,5%), la France (9,2%), le Nigéria (5,3%), le Togo (5,1%), les Etats-Unis (5,0%), la Russie (4,5%), la Côte d’Ivoire (3,7%), la Belgique (3,4%) et les Emirats Arabes Unis (2,6%).
LIVRET GENRE 2024
L’égalité des genres et notamment l’intégration transversale du genre dans les programmes de développement constitue l’un des principes directeurs des Objectifs de Développement Durable (ODD) à atteindre à l’horizon 2030. Le Bénin, comme bon nombre de pays dans le monde, s’est engagé dans la réalisation de l’Agenda 2030 et en souscrivant aux ODD, principalement les ODD 5 et 16, dédiés selon les Nations unies à l’autonomisation des filles et des femmes, et visant à mettre fin à toutes les formes de discrimination et de violence basée sur le genre dans le monde. Depuis l’introduction en 1990 de l’égalité des genres dans la Constitution béninoise, la prise en considération des inégalités entre les hommes et les femmes dans le processus du développement, et particulièrement la valorisation du rôle actif de la femme, ont permis d’enregistrer de nombreux progrès considérables. Ce livret expose les disparités que vivent les femmes béninoises dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, l’emploi, la propriété d’actifs clés, la prise de décisions et les Violences basées sur le genre (VBG). L’analyse s’appuie sur des indicateurs tirés des cadres internationaux de référence comme la Liste minimale des indicateurs sur le genre des na-tions unies (United nations statistics division Mini-mum set of Gender indicators, Unsd) ainsi que les ODD. Avec plus d’indicateurs sur le genre en quantité et en qualité, il offre une plus grande vue sur l’étendue des disparités entre femmes et hommes au Bénin qui peut servir à la mise en place de politiques publiques visant à éliminer ces disparités pour permettre aux femmes béninoises de profiter des mêmes opportunités éco[1]nomiques que les hommes.
Bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur : premier trimestre 2025
Au premier trimestre 2025, les exportations de marchandises du Bénin ont cru de 12,5% par rapport au quatrième trimestre 2024.
Au premier trimestre 2025, le « coton (à l'exclusion des linters), non cardé ni peigné » (+36,0 points de pourcentage), les « tourteaux et autres résidus solides… » (+5,2 points de pourcentage) et les « barres (autres que le fil machine du sous-groupe 676.1), en fer ou en acier, simplement forgées,…» (+2,1 points de pourcentage) sont les principaux produits ayant contribué à la hausse des exportations par rapport au trimestre précédent.
En glissement annuel, les ventes à l’extérieur affichent une baisse de 47,3%. Le « coton (à l'exclusion des linters), non cardé ni peigné » (-11,9 points de pourcentage), les « fruits à coque comestibles… » (-2,9 points de pourcentage), les « graines de coton » (-2,9 points de pourcentage), les « graines et fruits oléagineux, n.d.a. » (-2,0 points de pourcentage) et l’ « huile de soja et ses fractions » (-1,5 point de pourcentage) sont les principaux produits vendus à l’extérieur ayant contribué au repli des exportations.
Les importations de marchandises sont en hausse de 22,2% au premier trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent.
Les principaux biens acquis à l’extérieur ayant contribué à l’augmentation observée au cours du trimestre sous revue portent sur le « riz semi-blanchi, même poli, glacé, étuvé ou converti (y compris le riz en brisures) » (+14,5 points de pourcentage), les « engrais, n.d.a. » (+7,5 points de pourcentage) et les « poissons congelés (à l'exception des filets de poisson et du poisson haché) » (+2,1 points de pourcentage).
En glissement annuel, les acquisitions de biens ont augmenté (+9,2%). Cette hausse est expliquée par une élévation des importations du « riz semi-blanchi, même poli, glacé, étuvé ou converti (y compris le riz en brisures) » (+28,8 points de pourcentage) et des « engrais, n.d.a. » (+1,4 point de pourcentage).
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