Vers la création de nouveaux emplois.
L’enquête TRAVERA sur les chaines de valeur dans le secteur de la noix de cajou est une chance pour les acteurs.
La bouffée d’oxygène au secteur anacarde au Bénin est née de la volonté du Gouvernement béninois, du Bureau International du Travail (BIT) et de l’Union Européenne (UE). Rappelons que la filière anacarde bénéficie d’un engagement politique important en ce sens qu’elle a été inscrite dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2016-2021 parmi les 5 filières prioritaires.
L’enquête TRAVERA sur la chaîne de valeur de la noix de cajou a été réalisée au Bénin dans le cadre du projet ETE II du BIT qui vise à aider les entreprises des pays en développement, surtout les Petites et Moyennes Entreprises (PME) à intégrer les chaines de valeurs d’exportation, de manière à provoquer une augmentation des emplois et à créer des emplois de qualité.
Cette enquête qui vient faire le diagnostic dans l’arène du cajou a permis d’identifier les opportunités et les menaces au sein des chaines de valeurs d’exportations en vue de proposer des solutions pour induire la création d’emplois et la compétitivité de la filière à l’international. Les résultats de l’enquête ont été présentés le mardi 12 février 2019.
L’enquête a couvert vingt-cinq (25) communes sur les soixante dix-sept (77) que compte le Pays et neuf (09) des douze (12) départements du Bénin, avec un échantillon représentatif de deux cent trente sept (237) acteurs intervenant dans la filière (producteurs, pépiniéristes, fournisseurs d’intrants, acheteurs, grossistes, exportateurs, transporteurs, transformateurs, etc.
Il ressort des traitements et de l’analyse des informations collectées, l’existence d’un besoin de structuration des chaines de valeurs dans la filière et la nécessité de mettre en place une stratégie pour une plus grande professionnalisation de la filière. Cela passe, entre autres, par
la formation des travailleurs existants, la simplification du processus fiscal, le recrutement de nouveaux travailleurs, l’introduction de nouvelles gammes de produits, le respect des normes qualité au niveau de tous les maillons de la chaine de valeur, la promotion d’un meilleur accès des acteurs au financement, la sécurisation des actifs productifs, l’accès aux marchés extérieurs et la transformation d’une plus grande partie de la production sur le plan local.
Dans ce sens, des emplois seront promus pour les femmes (54,3%) et les hommes (45,7%) permettront de sortir tous les acteurs de la précarité.
Cette étude complétera l’ensemble des études préalablement réalisées sur la filière anacarde et toutes contribueront fortement à garantir un lendemain meilleur à la noix de cajou du Bénin.
Pourvu que les recommandations soient mises en œuvre.
Cellule de Communication
Institut National de la Statistique
et de l’Analyse Economique (INSAE)