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 L’Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS) a été exécutée en 2021-2022 par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) dans le cadre du programme mondial des enquêtes MICS. Financée par le Gouvernement du Bénin, elle a bénéficié également de l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de l’Agence des Etats Unies pour le Développement International (USAID), de la Banque Mondiale et de l’Agence Belge de développement (ENABEL).

Le programme mondial des enquêtes MICS a été élaboré par l’UNICEF dans les années 1990 en tant que programme international d’enquêtes auprès des ménages qui vise à soutenir les pays dans la collecte de données comparables au niveau international sur un large éventail d’indicateurs relatifs à la situation des enfants et des femmes. Les enquêtes MICS mesurent les indicateurs clés qui permettent aux pays de produire des données en vue de leur utilisation dans les politiques, les programmes et les plans de développement nationaux, et de suivre les progrès vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d’autres engagements convenus au niveau international. De façon spécifique, cette étude, qui est essentiellement descriptive, permettra de mesurer le niveau des indicateurs relatifs :

  • à la fécondité et la mortalité ;
  • à la fréquentation et l’achèvement scolaires au primaire et au secondaire ;
  • à la qualité de l’enseignement ;
  • aux enfants hors école ;
  • à l’analphabétisme au sein de la population adulte ;
  • à l’assainissement, l’accès et la qualité de l’eau ;
  • aux niveaux de connaissances et de pratiques contraceptives ;
  • à l’état de santé de la mère et de l’enfant ;
  • à l’état nutritionnel des femmes de 15-49 ans et des enfants de moins de cinq ans ;
  • à la fréquence des fièvres, la prévention et le traitement du paludisme ;
  • à l’accès des populations aux médias et à l’utilisation des technologies d’information et de la communication ;
  • au travail des enfants ;
  • à la victimisation ;
  • à la protection de l’enfant (enregistrement des naissances, discipline de l’enfant, travail des enfants, mariage précoce) ;
  • à la capacité fonctionnelle des enfants de moins de 5 ans et de 5-17 ans (handicap) ;
  • à la protection de la femme (violences domestiques, violences sexuelles) ;
  • à l’impact de COVID-19 sur les conditions socioéconomiques de la population.

 

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Cotonou, le 16 octobre 2023 - L’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) informe du démarrage sur toute l’étendue du territoire national de la troisième édition du Recensement Général des Entreprises (RGE3) afin d’identifier, de localiser, de dénombrer et de classifier toutes les unités économiques des secteurs formel et informel du Bénin. Cette opération intervient après celles de 1980 et de 2008. Le Recensement Général des Entreprises a pour principal but de contribuer à l’amélioration de la disponibilité, de l’accessibilité et de l’utilisation d’informations statistiques fiables pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des programmes, des politiques et des stratégies de développement et surtout de renforcer les réformes mises en œuvre par le Gouvernement en faveur du secteur productif. La phase de collecte des données du RGE3 démarrera le 18 octobre 2023 sur toute l’étendue du territoire national et s’étendra jusqu’au 31 décembre de la même année. Elle cible tous les établissements des secteurs formel et informel disposant d'un siège ou d'un local professionnel (fixe) aménagé où ils exercent leurs activités. A cet égard, l’INStaD exhorte toutes les unités de production à une franche collaboration lors du passage des agents de terrain (reconnaissables grâce à leurs uniformes estampillés du logotype du RGE3 et de leurs badges), en mettant à leur disposition toutes les informations requises. L’INStaD rassure tous les responsables des entités économiques que les informations collectées seront protégées par le sceau de la confidentialité statistique et traitées dans le strict respect des lois en vigueur en la matière en République du Bénin. Pour toute information, veuillez contacter le numéro 42 22 22 22 du lundi au dimanche de 08h à 18h ou consulter notre site web www.instad.bj 
 
 

Avec une incidence de pauvreté monétaire établie à 36,2% en 2022, le Bénin enregistre le plus faible taux de pauvreté dans l'UEMOA et une baisse de 2,3 points par rapport à 2019

Dans l’espace UEMOA, il est observé une variation du seuil de pauvreté d'un pays à l'autre. L'analyse de la situation de la pauvreté dans les pays de l’UEMOA fait ressortir que le faible taux de pauvreté monétaire en 2022 dans l’ensemble des huit pays est celui le Bénin. Par ailleurs, le  Bénin  enregistre  une  baisse  plus importante de l’incidence de pauvreté monétaire entre 2019 et 2022, parmi les pays ayant enregistré une baisse (Côte d'Ivoire, Sénégal et Togo). Les autres pays (Burkina Faso, Guinée-Bissau, Mali et Niger) ont enregistré une hausse de l’incidence de pauvreté monétaire entre 2019 et 2022.

 

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Evaluées à 167,0 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2023, contre 177,9 milliards de FCFA un trimestre plus tôt, les exportations de marchandises du Bénin ont connu une baisse de 6,1%. En glissement annuel, par rapport au deuxième trimestre 2022, la valeur totale des exportations affiche un repli de 10,0%.  Les importations de marchandises sont en recul par rapport au trimestre précédent. En effet, au deuxième trimestre 2023, elles sont évaluées à 514,5 milliards de FCFA, contre 641,8 milliards de FCFA un trimestre plus tôt, soit une diminution de 19,8%. 

La valeur totale des dix (10) principaux produits exportés au cours du deuxième trimestre 2023 s’élève à 138,8 milliards de FCFA, soit 83,1% de la valeur des exportations. Quant à la valeur des dix (10) principaux produits à l’achat pour ce même trimestre, elle s’établit à 287,7 milliards de FCFA, soit 55,9% de la valeur totale des importations.

Le Bangladesh confirme sa place de leader dans le rang des pays clients du Bénin, avec 49,2% de la valeur globale des ventes à l’extérieur. Le Togo se positionne en tête du peloton au deuxième trimestre de l’année 2023, totalisant 46,8% de la valeur des ventes des produits béninois dans l’espace CEDEAO. Au deuxième trimestre de l’année 2023, l’Inde se positionne à la tête du top 10 des principaux fournisseurs du Bénin. Le Togo occupe la première place au deuxième trimestre 2023, parmi les fournisseurs du Bénin dans l’espace CEDEAO.

 

 

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Le Gouvernement avance inexorablement sur la vision globale du Chef de l’Etat, de faire du tourisme un secteur pourvoyeur d’emplois, créateur de richesse et un puissant contributeur au Produit Intérieur produit (PIB) de notre pays. Dans le cadre du processus de mise en œuvre du Compte Satellite du Tourisme (CST), il est organisé sur l’ensemble du territoire national, un atelier de formation et de sensibilisation des acteurs à la base sur l’utilisation de la Plateforme de gestion des statistiques du tourisme (SIGES). A cet effet, une équipe mixte composée des cadres du Ministère en charge du tourisme et de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) est déployée dans les douze départements de notre pays. Ladite formation s’est déroulée du 8 au 11 aout 2023.

 

En effet, en décidant de positionner le Bénin comme une destination touristique majeure du continent et du monde, le Gouvernement du Président Patrice Talon a misé non seulement sur la construction des infrastructures, l’aménagement des sites et leurs voies d’accès, la qualité globale du service offert à la clientèle en visite, mais aussi et surtout sur la production de statistiques fiables. Ainsi, prenant conscient de l’importance des statistiques pour mieux appréhender la contribution réelle du tourisme en tant que composante du PIB, l’Exécutif à travers les différents départements ministériels concernés, a décidé de renforcer les capacités des cadres et acteurs devant être impliqués dans ce processus et de les outiller. 

 

Dans les différents chefs-lieux retenus pour cette formation organisée au profit des représentants des établissements touristiques, hôteliers, agences de voyage et de restauration ainsi que des agents de la police républicaine en service aux commissariats des frontières terrestres, les formateurs ont exposé les techniques de renseignement des différentes fiches statistiques permettant de recueillir les données des touristes de tous genres. Ces données ont-ils précisé, permettront de mettre au point des statistiques du tourisme pour la production du CST afin mieux évaluer l’impact du développement touristique du Bénin. 

 

Mieux connaître le Compte Satellite du tourisme (CST)

 

Le CST est un cadre statistique global d’usage, un principal outil de mesure de la contribution du secteur du tourisme à la formation du Produit intérieur brut (PIB). Il a été développé par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire (Eurostat) et la Division Statistique des Nations-Unies (UNSD). Il favorise l’harmonisation et le rapprochement des statistiques du tourisme d’un point de vue économique (comptabilité nationale) et permet d’obtenir des données économiques du tourisme (comme le PIB direct du tourisme) qui soient comparables avec d’autres statistiques économiques.   

 

Son mécanisme exact suit la logique de la comptabilité nationale et permettra de confronter les données de la demande à savoir l’acquisition de biens et de services par les visiteurs dans le cadre d’un voyage de tourisme avec les données de l’offre dans l’économie, notamment la valeur des biens et des services produits par les industries pour répondre aux dépenses des visiteurs. Sa mise en place vise également à analyser en détail tous les aspects de la demande de biens et de services que l’on peut associer au tourisme, à établir l’interface réelle avec l’offre de ces mêmes biens et services au sein ou à l’extérieur de l’économie de référence et à décrire l’origine intérieure ou importée de cette offre et son interaction avec d’autres activités économiques, grâce à l’utilisation des tableaux des ressources et des emplois comme référence. 

 

L’élaboration de cet outil phare de décision dans le secteur touristique, nécessite la collecte et le traitement d’importantes données de sources administratives et d’enquêtes. Au regard de cette complexité, l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) a été mandaté pour appuyer techniquement l’élaboration du CST expérimental pour le Bénin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après les éditions de 1980 et 2008, le Bénin est de plain-pied dans l’organisation du troisième Recensement Général des Entreprises (RGE3). Les deux comités créés par arrêté ministériel en date du 24 janvier 2023 pour conduire l’opération à savoir le Comité National de Pilotage et le Comité Technique ont tenu leur première session le lundi 31 juillet 2023, dans les locaux de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) à Cotonou.

Dans son mot de bienvenue, Monsieur Laurent Mahounou HOUNSA, Directeur Général de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), président du Comité Technique, a souligné  que « Ce Recensement permettra de répondre avec précisions à plusieurs questions vitales pour l’économie de notre pays et le bien-être de ses habitants, notamment : combien d’entreprises avons-nous au Bénin?, comment sont-elles réparties sur le territoire national suivant la taille et les branches d’activité ?, quelle est la situation de l’emploi dans le secteur privé au Bénin ? et quelle est la place de la femme dans l’entrepreneuriat au Bénin ». Il a, par ailleurs, remercié le Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, pour son implication personnelle dans la réussite du troisième Recensement Général des Entreprises et plus généralement dans les réformes en cours.

Présidant la séance au nom du Ministre d’Etat Romuald WADAGNI, le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des finances, Monsieur Alban Bienvenu BESSAN a adressé ses félicitations aux équipes de l’INStaD, qui ont conduit de manière satisfaisante les travaux préparatoires. « La première session qui se tient en ce moment n’aurait pas été possible si les travaux préparatoires n’ont pas atteint un niveau satisfaisant. A cette étape, je peux affirmer sans risque de me tromper que le processus est bien conduit et je n’ai pas de doute que le cap sera maintenu jusqu’à la fin ».

Les membres des Comités de Pilotage et Technique ont eu droit au cours de la session à une présentation sur le troisième Recensement Général des Entreprises, assurée par Monsieur Raïmi Aboudou ESSESSINOU, Directeur de la Comptabilité Nationale et des Statistiques Economiques.

 

 

 

 

L’indice des prix à la production des produits agricoles affiche globalement une hausse, d’un trimestre à l’autre

L’indice des prix à la production des produits vivriers s’est établi à 121,0 au 2ème trimestre 2023 contre 118,7 un trimestre plus tôt soit une hausse de 2,0% (voir graphique n°1). Cette évolution est en rapport avec la hausse des indices des céréales (+1,9%), des légumineuses (+2,0%) et des cultures maraîchères (+57,0%).

En glissement annuel, l’indice des prix à la production des produits agricoles, a connu une baisse de 14,9%. Cette diminution est due à un repli des indices des céréales (-10,5%), des racines et tubercules (-20,0%) et des légumineuses (-20,0%).

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Dans un contexte de mondialisation et d’intégration des marchés où le Bénin est en interaction avec ses partenaires commerciaux, les flux commerciaux du pays ont connu de fortes variabilités dans le temps. L’analyse des échanges du Bénin avec le reste du monde pour l’année 2022 révèle des faits marquants qui se présentent ainsi qu’il suit :

  • le déficit commercial a sensiblement augmenté, passant de 1113,9 à 1518,3 milliards de FCFA entre 2021 et 2022, soit une poursuite de 36,3% ;
  • le montant des exportations se chiffre à 559,9 milliards de FCFA, contre 2348,2 milliards de FCFA d’achats à l’extérieur, soit un taux de couverture de 23,8% ;
  • les ventes de biens à l’extérieur ont connu une légère baisse (-1,6%) et les achats à l’étranger ont cru (+23,5%) par rapport à 2021 ;
  • pour les ventes à l’étranger, l’Asie est la première destination avec 73,2% de la valeur totale. L’Afrique (20,5%) arrive en deuxième position devant l’Europe (5,9%) ;
  • pour les achats à l’étranger, l’Asie (52,6%) occupe la première place devant l’Europe (26,2%) et l’Afrique (15,0%) ;
  • les exportations du Bénin vers les autres pays de l’UEMOA ont connu une augmentation de 9,4% par rapport à 2021. De même, elles sont en hausse de 16,2% au niveau de la zone CEDEAO, du fait de la forte amélioration des exportations vers le Nigéria (86,7%) en 2022 ;
  • la croissance enregistrée des importations du Bénin en provenance du Nigéria et du Ghana en 2022 respectivement de 67,2% et de 17,2% ont induit une hausse des acquisitions en provenance de l’espace CEDEAO ;
  • le « coton, non cardé ni peigné », vendu pour un montant de 361,7 milliards de FCFA, occupe la première place des ventes à l’extérieur ; viennent ensuite les « graines et fruits oléagineux, même concassés… » pour une valeur de 26,6 milliards de FCFA ;
  • le « riz » est le premier produit acheté à l’extérieur (417,1 milliards de FCFA) et est en hausse de 16,9% par rapport à 2021. Il est suivi des « huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux… » (14,6%) et des « médicaments… » (3,2%) ;
  • les dix (10) partenaires les plus représentatifs dans les exportations du Bénin en 2022 sont le Bangladesh (45,2%), l’Inde (12,0%), la Chine (6,2%), l’Egypte (4,4%), le Pakistan (4,2%), le Togo (3,9%), le Tchad (3,1%), le Vietnam (2,4%), le Nigéria (1,6%) et l’Ukraine (1,4%);
  • les dix (10) partenaires les plus représentatifs dans les importations du Bénin en 2022 sont l’Inde (15,6%), la Chine (14,0%), la France (8,0%), les Emirats Arabes Unis (6,7%), le Nigéria (4,9%), les Etats-Unis (4,4%), la Thaïlande (4,0%), la Belgique (3,6%), le Togo (2,7%) et l’Arabie Saoudite (2,6%).

 

 

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L’environnement économique mondiale a été essentiellement marqué au premier trimestre 2023 par les perturbations sur le marché financier, les conséquences de la guerre en Ukraine et les effets persistants de la crise sanitaire de la COVID-19. La croissance économique mondiale devrait s’établir à 2,8% en 2023 après 3,4% en 2022 et 6,3% en 2021. En Afrique subsaharienne, les chocs économiques extérieurs continuent de ralentir la croissance économique dans la zone : la croissance économique de la zone est estimée à 3,6% en 2023 contre 3,9% un an plus tôt et 4,8% en 20211. Sur le plan national, le rythme de croissance économique est maintenu : le Bénin affiche un taux de croissance de 6,2% au premier trimestre 2023 après 6,0% un trimestre plus tôt et 6,5% à la même période en 2022. Une performance largement tributaire au dynamisme du secteur tertiaire qui concentre plus de la moitié (53,3%) du Produit Intérieur Brut (PIB) et affiche une contribution de +3,5 points à la croissance au premier trimestre 2023.

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