La migration constitue l’un des phénomènes démographiques intervenant dans la dynamique de population avec la mortalité et la fécondité. Elle contribue à expliquer les contrastes de peuplement à l’intérieur d’un pays, entre les nations et à se rendre compte de leurs inégalités de développement socioéconomique. Dès lors, la migration constitue aujourd’hui l’un des aspects les plus marquants de la dynamique sociodémographique de la plupart des pays en développement. C’est le cas de l’Afrique subsaharienne, où les flux migratoires se sont intensifiés depuis quelques décennies.

Le Bénin est doublement interpellé par cette situation en tant que pays d’accueil pour un nombre important de travailleurs migrants des pays limitrophes et d’Afrique de l’Ouest puis en tant que pays de départ également. C’est pourquoi, depuis quelques années, les études sur la mobilité géographique ou spatiale des populations (qui entraînent un séjour prolongé ou définitif au lieu de destination) se font plus nombreuses : conséquence positive de l'introduction dans les questionnaires de recensements et d’enquêtes par sondage, de questions concernant directement les changements de résidence.

RAPPORT D’ANALYSE

Au deuxième trimestre 2024, les exportations de marchandises du Bénin ont connu une baisse de 12,9% par rapport au premier trimestre 2024.

Au deuxième trimestre 2024, les « tourteaux et autres résidus solides... » (-7,6 points de pourcentage), les « huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux (à l’exclusion des huiles brutes) et préparations… » (-3,0 points de pourcentage) et les « fruits à coque comestibles… » (-2,7 points de pourcentage) sont les principaux produits ayant contribué à la baisse des exportations par rapport au trimestre précédent.

En glissement annuel les ventes à l’extérieur, affichent une hausse de 25,6%. Le « coton (à l'exclusion des linters), non cardé ni peigné » (+11,5 points de pourcentage) et les « tourteaux et autres résidus solides… » (+9,8 points de pourcentage), sont les principaux produits vendus à l’extérieur ayant contribué à l’augmentation des exportations.

Les importations de marchandises sont en baisse de 13,2% au deuxième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent.

Les principaux biens acquis à l’extérieur ayant contribué à la baisse des importations du trimestre sous revue sont l’ « engrais, n.d.a. » (-3,7 points de pourcentage), les  « herbicides, inhibiteurs de germination et régulateurs de la croissance des végétaux,…» (-3,1 points de pourcentage) et les « engrais minéraux ou chimiques azotés» (-2,9 points de pourcentage).

En glissement annuel, les acquisitions de biens, ont chuté (-27,7%). Cette baisse est expliquée par une diminution des importations des « huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux... » (-4,7 points de pourcentage), les « engrais minéraux ou chimiques phosphatés » (-3,0 points de pourcentage) et l’ « huile de palme et ses fractions » (-2,7 points de pourcentage).

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Au deuxième trimestre 2024, les prix de la production industrielle ont été en hausse de 0,8% par rapport à un an plus tôt. Cette variation est en lien avec le renchérissement de la production dans les industries manufacturières (+1,0%), notamment avec les tensions observées sur les prix à la production dans les industries agroalimentaires (+1,4%) et des matériaux minéraux (ciment) (+1,8%). Il est à noter que par rapport au premier trimestre 2023, les prix à la production ont été en baisse (-2,2%) dans les industries métalliques.

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Les comptes nationaux du 2^ème trimestre 2024

Les prévisions de croissance économique mises à jour en juillet 2024 restent globalement inchangées par rapport à celles d’avril 2024, en raison d’un retour difficile de la politique monétaire à la normale. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), la croissance mondiale devrait s’établir à 3,2% en 2024 (prévision conforme à celle d’avril 2024) contre 3,3% en 2023 et 3,5% en 2022. En Afrique subsaharienne, la croissance économique devrait s’afficher à 3,7% en 2024 après 3,4% un an plus tôt et 4,0% en 2022. Au Nigéria, il est attendu un taux de croissance de 3,1% en 2024. Le FMI table sur une croissance de 6,6% en 2024 dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), d’après les perspectives économiques régionales d’avril 2024. Au plan national, l’activité économique a été confortée. Le Bénin enregistre, au deuxième trimestre 2024, un taux de croissance de 6,6% après 6,3% un trimestre plus tôt et 6,5% à la même période de l’année dernière. Une croissance ressentie dans les principaux secteurs d’activités : +5,5% pour le secteur primaire ; +8,2% pour le secondaire et +6,4% pour le tertiaire.

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La production industrielle est en hausse (+4,3%) au deuxième trimestre 2024 par rapport au même trimestre de 2023. Cette performance est en lien avec la bonne tenue de l’activité, notamment dans les industries extractives (+19,8%), les industries manufacturières (+3,1%) et les « industries de production et de distribution d’électricité, de gaz et d’eau » (+4,7%).

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L’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) informe le public qu’une fausse information circule, depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux. Cette rumeur concerne un prétendu recrutement d’agents enquêteurs auquel l’INStaD serait associé avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP).

Le mode opératoire des auteurs de cette arnaque consiste à publier une fausse liste d’agents de terrain présélectionnés, puis à contacter ces personnes pour leur demander, entre autres, de payer une somme d’argent, censée couvrir les coûts de fabrication de badges et de cartes, afin d’être définitivement retenus.

L’INStaD tient à préciser à toute la population béninoise que, en aucun cas et sous aucune circonstance, l’Institut ne demande de frais aux candidats dans le cadre des recrutements qu’il organise. L’INStaD n’est nullement impliqué, de près ou de loin, dans ces manœuvres frauduleuses, dont le seul objectif est d’escroquer nos concitoyens à la recherche d’emploi. Les appels à candidatures officiels de l’INStaD sont disponibles sur la plateforme « https://recrutement.instad.bj ».

Par ailleurs, il rappelle que les autorités administratives et judiciaires compétentes ont déjà été saisies pour identifier les auteurs et complices de ces tentatives d’escroquerie. À ce titre, l’INStaD sollicite la collaboration de tous en invitant la population à dénoncer ces pratiques malveillantes au numéro 42 22 22 22.

Fait à Cotonou, le 3 septembre 2024

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Afin de mettre à la disposition de ses Etats membres, des statistiques harmonisées, fiables, conformes aux normes internationales et à jour, la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a initié un Programme Statistique Régional (PSR) dont les statistiques d’entreprises constituent l’un des trois volets. La mise en œuvre du PSR est assurée par l’Observatoire Economique et Statistique d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT), à travers son assistance technique aux Etats. A cet effet, le Bénin s’est engagé depuis 2016 dans le processus de mise aux normes internationales des statistiques d’entreprises avec, entre autres, comme objectif la production régulière de l’Indice du Chiffre d’Affaires dans l’industrie, le commerce et les autres services selon les nouvelles recommandations des Nations Unies. Les travaux menés avec l’appui technique d’AFRISTAT ont permis de mettre en place les Indices du Chiffre d’Affaires (ICA) pour les années de référence 2015 à 2023, et les ICA des années de référence, chainés à l’année de base 2015. Ces indices sont disponibles sur la période allant du premier trimestre 2015 au premier trimestre 2024. Ils sont présentés dans le commerce par divisions et par groupes et dans les autres services par sections et par divisions. C’est le lieu de réitérer nos remerciements à l’endroit des partenaires techniques et financiers, notamment la Commission de l’UEMOA et AFRISTAT pour leur accompagnement dans la mise en œuvre de ce programme. Les résultats obtenus à l’issue du processus de calcul de l’Indice du Chiffre d’Affaires dans le commerce et les autres services sont présentés dans les tableaux qui suivent.

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Le Bénin s’est engagé depuis 2016 dans le processus de mise aux normes internationales des statistiques d’entreprises avec, entre autres, comme objectif la rénovation des Indices de la Production Industrielle et des Soldes d’opinion dans l’industrie, selon les nouvelles recommandations de 2010. D’après ces nouvelles normes, l’Indice Harmonisé de la Production Industrielle s’obtient désormais par déflation des productions en valeur par les prix de production dans l’industrie. Les travaux menés avec l’appui technique d’AFRISTAT, sur financement de la Commission de l’UEMOA, ont permis de mettre en place les Indices des Prix de Production de l’Industrie, pour les années de référence 2015 à 2023, et des Indices de Prix de Production de l’Industrie (IPPI) des années de référence, chainés à l’année de base 2015. Ces indices sont calculés sur la période allant du premier trimestre 2015 au premier trimestre 2024. Ils sont présentés par types d’industrie, par divisions regroupées et par divisions. Au premier trimestre 2024, les prix de la production industrielle ont progressé de 0,9% par rapport à un an plus tôt. Cette hausse est en lien avec le renchérissement de la production dans les industries manufacturières (+1,1%), notamment avec les tensions observées sur les prix à la production dans les industries agroalimentaires (+1,4%) et des matériaux minéraux (ciment) (+2,5%). Il est à noter que par rapport au premier trimestre 2023, les prix à la production ont été en baisse (-2,2%) dans les industries métalliques.

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  Le Bénin s’est engagé depuis 2016 dans le processus de mise aux normes internationales des statistiques d’entreprises avec, entre autres, comme objectif la rénovation des Indices de la Production Industrielle et des Soldes d’opinion dans l’industrie, selon les nouvelles recommandations de 2010. D’après ces nouvelles normes, l’Indice Harmonisé de la Production Industrielle s’obtient désormais par déflation des productions en valeur par les prix de production dans l’industrie. Les travaux menés avec l’appui technique d’AFRISTAT, sur financement de la Commission de l’UEMOA, ont permis de mettre en place les Indices de la Production Industrielle (IPI rénové), pour les années de référence 2015 à 2023, et des Indices de la Production Industrielle (IPI rénové) des années de référence, chainés à l’année de base 2015. Ces indices sont calculés sur la période allant du premier trimestre 2015 au premier trimestre 2024. Ils sont présentés par types d’industrie, par divisions regroupées et par divisions. La production industrielle est en hausse (+6,0%) au premier trimestre 2024 par rapport au même trimestre de 2023. Cette performance est portée par la bonne tenue de l’activité, notamment dans les industries extractives (+10,7%), les industries manufacturières (+5,2%) et les « industries de production et de distribution d’électricité, de gaz et d’eau » (+8,2%).

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